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La peur entraine la peur. Et si je la démontais?


On m’a enseigné que la peur entraîne la peur, et je dois avouer que c’est un enseignement qui m’a beaucoup aidée et continue à m’aider.

J‘ai eu envie d’écrire cet article suite à un commentaire sur l’une de mes publications Facebook. La plupart du temps les réactions sont très positives. Celle-ci m’a fait sourire et m’a donné envie d’offrir une impulsion à ceux et celles qui le souhaitent. Car effectivement le commentaire de cette personne n’est dû qu’à ses propres peurs, et s’il n’est pas prêt pour les dépasser aujourd’hui je lui souhaite que demain il aie cette envie de s’éveiller.


La plupart du temps nous avons des peurs irrationnelles que nous nourrissons et qui déforcent notre confiance en nous et en la vie.


J’aime beaucoup cette phrase de Tony Robbins « Ton énergie va où tu portes ton attention » c’est vrai! Toute mon attention, toute l’énergie que je concentre en pensant à quelque chose va renforcer cette situation, cet état de fait parce que je le nourris.


Gardez bien à l’esprit que ça fonctionne également dans le bon sens du terme. Plus vous êtes attentif à la qualité de vos pensées, plus votre énergie ira là où votre bonheur se trouve.


« Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure.» – Sagesse Navajos


Je reviens au sujet de cet article : la peur, comment la démonter.


Démonter une peur demande une grande force de caractère que nous possédons tous. Il suffit de le vouloir et de nous en donner les moyens. Ça paraît simple ? Oui, ça l’est mais c’est un travail de tous les jours. Il ne faut pas lâcher le morceau !


Comment ? De manière générale par la méditation et la pleine conscience, car cela nous permet de revenir dans l’instant présent et de lâcher le passé (si ce n’est pour en accepter les expériences).


Pour ce qui est de la technique que chacun préfère mettre en place, vous avez le choix. La méditation peut se faire durant une promenade que l’on fait seul, où l’on sera en conversation avec soi-même ou simplement en ne pensant à rien, juste profiter du paysage, des parfums de la nature, des sons de la nature, etc.

Faites quelque chose que vous aimez, faites-le en étant bien conscient de ce que vous faites et du plaisir que vous en tirez, et vous constaterez que durant ce moment vos pensée parasites ont disparu. Après , vous avez le choix de les laisser pour ce qu’elles sont.

Finalement, tous ces efforts deviendront une manière d’être, de vivre. Ce sera naturel.

La respiration reste un élément important que je vous suggère vivement. La respiration consciente (simplement prendre conscience que j’inspire et expire) a le pouvoir de nous calmer considérablement, il suffit de prendre 3 respirations profondes puis revenir à un rythme naturel. Votre rythme cardiaque va ralentir et se stabiliser.


Pendant que vous êtes dans le moment présent vous ne pensez plus à toutes ces inquiétudes et bien souvent des « solutions » peuvent émerger.


Pour démonter une peur, il faut l’analyser. Tout comme notre mental qui ne supporte pas d’être analysé, il s’effondre directement.


Commençons l’analyse. Je vous propose deux cas différents:


  1. J’ai une dette d’argent, je ne m’en sortirai pas, je manquerai toujours d’argent. (on a généralement peur des conséquences que cela « pourrait » entraîner)

  2. Mon mari est de mauvaise humeur, ça doit être à cause de moi.


Je vous propose 4 questions pour effacer votre inquiétude irrationnelle


1) Est-ce vrai? Énumère tout ce qui te permet d’avoir cette pensée.


  1. Cette dette elle existe, j’ai des paiements en retard.

  2. Mon mari a un visage fermé, il est énervé, il,soupire et ne dit rien - ou râle pour tout et rien


2) Peux-tu absolument savoir que c’est vrai? As-tu des preuves concrètes? Quels sont les éléments CONCRETS qui te permettent d’affirmer que ta pensée est juste et cela avec CERTITUDE ?


  • Cette dette est conséquente, j’ai beaucoup de mal à la rembourser en conservant un certain confort de vie pour moi et ma famille. Je ne veux pas que ça dure longtemps. À nouveau ce sont des pensée, hormis le fait qu’actuellement cette personne est effectivement confrontée à une dette à rembourser qui la met dans l’inconfort. Rien ne prouve CONCRÈTEMENT que les choses ne pourraient pas s’arranger et lui rendre la sécurité qu’elle espère, et rien ne prouve le contraire non plus. Il s’agit de toute façon de suppositions, de pensées.


  • Généralement il me reproche de l’agacer alors que je ne fais que poser des questions pour comprendre sa mauvaise humeur. Je sais bien qu’il n’est jamais satisfait de ce que je fais. Il n’y a RIEN de concret, que des suppositions. Lorsque quelqu’un est de mauvaise humeur, la meilleure choses à faire (en général) est simplement de faire savoir à cette personne que nous sommes là s’il le souhaite. Le plus souvent, cette personne est préoccupée et se « décharge » sur ceux qu’elles aiment et qui l’aiment. Plus vous poserez des questions plus vous l’empêchez de se calmer, au contraire vous amplifiez (mon énergie va où je porte mon attention, vous vous souvenez? Et bien ici je porte mon attention sur la mauvaise humeur)


3) Lorsque tu pense à cela. Quelle émotion cela éveille t’il chez toi? Quel sentiment ? Comment te comportes-tu alors?


  • Cette insécurité financière me fait peur, je suis en colère sur la Société, sur moi. Je me renferme sur moi, de toute façon personne ne comprend. J’ai honte, les autres vont me juger. Ils vont me voir comme un perdant, etc.


  • Je suis malheureuse de le voir dans cet état, j’ai peur qu’il ne m’aime plus, j’essaie de l’aider de lui montrer que je l’aime en lui donnant de l’attention mais il n’en veut pas alors je m’énerve, je pleure, je crie, etc.


4 Qui serais-tu si tu n’avais pas cette pensée ? Imagine toi libéré de ce scénario. Que ferais-tu de différent? Comment serait ta vie?


  • Je me sentirais bien, je profiterais de ce que j’ai. Je rembourserais cette dette du mieux que je peux. Je prendrais mieux conscience que tout ce qui fait mon bonheur autour de moi, etc.


  • Je me sentirais libre, bien. Je continuerai à donner de l’amour à mon mari naturellement, sans le forcer, juste en lui témoignant cet amour que je lui porte. Je pourrais respecter ces silences, etc.



Lâcher prise, vivre en conscience ce n’est pas « s’en foutre » des autres et de la vie. Au contraire, c’est reconnaître les faits pour ce qu’ils sont, sans juger, sans chercher ce qui est bien ou mal et AGIR pour être en accord avec soi-même.


Si j’ai envie d’aimer et bien j’aime, simplement sans attendre en retour. C’est ainsi que l’abondance se met en place, que les peurs disparaissent, que la foi se renforce. La foi c’est avoir confiance en soi, en la vie.


Ça demande des efforts, des remises en question qui parfois restent sans réponse, mais si je garde mon objectif et que j’arrive à profiter du paysage sans m’attarder sur les quelques cailloux qui se trouvent sur mon chemin, alors le voyage sera merveilleux.


Merci d’avoir pris le temps de me lire.


Belle journée.


Ysalie


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